La diversité et la technicité grandissantes des lasers nous permettent d’aider un panel de patients de plus en plus large, et autorisent une vie sans verres correcteurs ou lentilles de contact.J’évoque souvent la chirurgie réfractive comme remède à la presbytie, altération de la vision qui apparaît communément à partir de 40 ans avec l’évolution naturelle de l’oeil.Comme le développe mon confrère chirurgien ophtalmologue au CHU de Reims, Alexandre Denoyer, dans cet article de Sciences et Avenir, cette chirurgie est aussi une alternative à la myopie, trouble de la vue qui se traduit par une vision floue de loin et nette de près.Cette opération requiert certaines conditions, se pratique plutôt après 25 ans lorsque la myopie est stable. Mais contrairement aux idées reçues, elle peut être réalisée après 40 ans lorsque la presbytie s’installe.Tous les défauts de vision sont aujourd’hui accessibles au laser : myopie, hypermétropie, astigmatisme et presbytie. Je l’utilise depuis une trentaine d’années (confère cette photo où j’opère un patient), et il promet encore beaucoup d’innovations.